Portrait de Galière par
Ulla Wolfender Josephsson
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ARTICLES DE PRESSE

C'est aux Galière que l'époque vaudra dans cinquante ans son importance...
Jean Bouret à Les Nouvelles littéraires (1976)
(Jean Bouret est Critique d'art et auteur de l'art abstrait, Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard,
Henri Rousseau, Degas, L'école de Barbizon et le paysage français au XIXe siècle.)

ARGUS DE LA PRESSE 37 RUE BERGERE - PARIS IX CHEZ SIMONE HELLER, 33, RUE DE SEINE
Heureux d'avoir retrouvé Galière. Je connaissais ses dessins et ses aquarelles, mais pas ses huiles
Agréable surprise, car, même en ce genre de travail, l'Artiste est fort remarquable
De chacune de ses toiles, harmonieusement rythmée, s'élève une suite de notes justes et agréables
car Galière (avec pourtant des sujets très simples) sait faire chanter la couleur.
Ses tonalités sont en général d'une exquise douceur. Cependant parfois, une oeuvre puissante, éclatante, élève sa voix virile, sonore, vibrante.

MARS 1958

L'HUMANITE GALIERE ET LES MERVEILLES DE LA REALITES
Vingt-deux tableaux, galerie Simone Heller, montrent que Galière a retenu l'une des recommandations essentielles de Cézanne : trouver la justesse du ton qui donne à la fois la lumière et le modèle de l'objet.
Mais l'originalité de Galière resterait minime s'il limitait ses travaux à l'exploitation du filon découvert
par le maître aixois. Sa personnalité est rendue manifeste dans la chaleureuse émotion qu'il confèr
à ses portraits, celui de Michel, par exemple, d'ou la ressemblance intérieure du modèle se dégage
avec une grande vérité. Le propre visage de l'artiste vu dans un miroir, la complexité des liens
qui unissent l'homme au milieu familier, la poésie d'humbles objets dans l'intimité de l'atelier,
les animaux dans la basse-cour et dans l'étable, autant de thèmes que Galière ne se lasse pas de célèbrer.
Ils sont pour lui l'occasion de refléter la variété des sentiments qu'il éprouve au spectacle de la réalité,
la richesse de sa vie intérieure.

MARS 1958, JEAN ROLLIN

LES ARTS
Les variations de Galière sur le thème de l'autoportrait, de l'atelier et du paysage le montrent
très conscient de son métier et très exigeant pour lui même. Soucieux de transcrire sa vision
avec toutes ses nuances par une construction solide, en hommage, semble-t-il, à Cézanne,
ce qui est tout à son honneur et laisse bien augurer de la suite d'une carrière, qu'il mêne
avec un sérieux à donner en exemple à des jeunes trop pressés de réussir.

19 MARS 1958, MICHEL COURTOIS

LES ARTS
Jeune artiste dont nous avons déjà apprécié le talent à la galerie Weiller par exemple,
Galière présente ses peintures récentes chez Simone Heller. Méthodique, soucieuse de ne point
brûler les étapes et indiffèrente à la rapidité du succès, la démarche de Galière, à la construction
affirmée et aux remarquables qualités de coloriste, est bien d'un peintre authentique. Nul doute
qu'elle le mènera beaucoup plus loin qu'il n'est encore actuellement sur la voie de la fermeté,
de l'enrichissement et de la cohésion.

28 MARS 1958, MICHEL COURTOIS

NOUVELLES LITTERAIRES
EXPOSITIONS - GALERIE DE NEVERS

Qu'on le veuille ou non, le retour à un certain figuratisme est la marque de l'époque en peinture,
mais si un Adami ou un Fromanger traitent le réel selon une théorique interprétation ou interviennent
les techniques de l'actuelle vision, un Galière qui expose rue Dauphine, à la galerie de Nevers
reste fidèle à la vision directe qui était celle de Delacroix lorsqu'il exècutait ce Poîle dans l'atelier
qui est un chef d'oeuvre au même titre que "La mort de Sardanapale".
La première fois que je vis un tableau de Galière, ce devait être au salon des Indépendants,
il y a vingt ans. Il me frappa par ses qualités de modestie chantante. Je ne sais si l'artiste a exposé depuis, mais je ne le crois pas, si bien que cette manifestation organisée par Levantal dans sa galerie, fait figure
de découverte. De quoi est-il question ? de rien. De la banalité de l'existence quotidienne et de son charme d'une plante en pot, d'un fauteuil de rotin avachi, d'un torchon, d'une fenêtre, de rien donc, mais un rien chargé de sentiment à éclater, et, je ne sais pourquoi, je rapproche Galière de mon vieux camarade
Taslitzky, grand peintre méconnu, de cette toile "l'Atelier", qui devrait être au Musée d'Art Moderne.

JEAN BOURET, 10 JUIN 1976

LE MONDE
Une suite de petits paysages, aux hachures légères, suggèrant à en rêver la terre et l'espace
est ce que j'ai préfèré dans l'oeuvre de Galière, dont l'ensemble des recherches entreprises
dans plusieurs directions, est réuni près du Pont-Neuf.
La sincèrité, l'obstination de cet artiste ne sauraient nous laisser indifférents.

JEAN-MARIE DUNOYER, 19 JUIN 1976

SOLIDARIDAD NATIONAL
L'EXPOSITION DU PEINTRE FRANçAIS GALIERE
QUI EXPOSE SES TOILES À LA SALA PARES

L'exposition a été pour nous une surprise. Dans le courant de la peinture créatrice du pays voisin
(dans la ligne des Bonnard) et qui obtint autant de prestige en Europe, il nous apporte un échantillon varié
de thèmes. Ce sont des paysages, d'une finesse et d'une délicatesse extrême, avec des teintes très diluées, ou des coins de Paris ou il ne manque pas les alentours de la Seine ou une composition sur
le "Sacré-Coeur", ou les intérieurs de son atelier dans lequel les lumières sont étudiées.

RAFAEL MANZANO TORRE

EXTRAITS DU DERNIER LIVRE D'OR :

"J'admire le talent de Victorin Galière et la haute conception qu'il a de l'Art"
Duc de Castries , académicien, (février 1960)

"Aujourd'hui, j'ai vu de la Peinture, aujourd'hui, j'ai fait la connaissance d'un peintre"
Bernard Marbrier, Professeur à l'ESSAM (Ecole Supérieure d'Art Moderne à PARIS)
(juillet 2003).

"Cher Galière, très bel exemple, pour nous tous, tu es un poête, je me sens si proche de toi
dans ces rues de Ménilmontant. Il y a tant d'émotion dans ce qui est ici.
Avec toute mon admiration"

Claude Yvel , Maître de l'hyperréalisme, (1986)

Galière suit son chemin... et j'aime ce chemin autant que naguère"
Jean Lavanthal (1986)

"Les tableaux de Galière ressemblent à des compositions musicales ; c'est la première fois que je vois ça. Dernièrement, j'étais en Islande. Là-bas, beaucoup d'artistes peignent des paysages.
Mais pas comme Galière : chez lui, il y a beaucoup d'amour. D'ailleurs, pour peindre un paysage,
il faut beaucoup d'amour."

Wolfgang Nestler, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Saarbruck,
(Propos recueillis par le Midi Libre : 1992)

Interrogé à 72 ans, Galière, à qui l'on demanda quel prodige avait donc poussé un petit paysan lozèrien
à devenir peintre, répondit avec des mots simples :

"Peut-être le sentiment que tels étaient mon devoir, ma mission."